19.11.08

Fin

Je reviendrai un jour, probablement. Quand le coeur aura le temps et l'intérêt.
Pour l'instant, j'emprunte les mots de Lévesque et dis:
À la prochaine fois.

25.9.08



Des nouvellles d'Holga

Autoportrait.






Marché Jean-Talon la nuit.




Je réalise à l'instant que ce n'est plus tant d'un blogue que de flickr dont j'aurais besoin...

Bon, pour la forme:
Bla bla bla bla le film Le banquet bla bla de Sébastien Rose bla bla est un film à voir ABSOLUMENT bla bla et à revoir.

16.9.08

Holga prise II

J'ai un projet d'écriture qui porte sur les églises de mon quartier.
C'est encore à l'étape embryonnaire.
Voici l'ébauche première que m'a inspiré ce lieu que je trouve à la fois romantique et effrayant:

Il est deux heures, deux heures trente, peut-être, le temps.
Ma montre s'est brisée, en même temps que ma foi.
Il y a longtemps.

Et voici les photos qui ont donné souffle à ces mots:






5.9.08

Holga

Premier essai avec ma nouvelle et toute première Holga.
Des heures de plaisir devant moi, beaucoup, beaucoup d'argent en moins derrière moi.
À suivre...





30.8.08

Pâle, très pâle pastiche de Bobin.

Dernièrement, j'ai découvert Christian Bobin et son Autoportrait au radiateur. J'ai l'ai dévoré en quelques heures, bien que j'y reviendrai souvent, pas le choix. En le lisant, accompagné d'une bière, d'une cigarette, du soleil et d'un lac derrière, il m'a inspiré quelques fragments que voici, sans retouche, que du brut. Campagne vs ville, et autres réflexions de fin d'après-midi :

..

Une abeille me bourdonne les oreilles pendant que deux criquets se renvoient la balle. La campagne, c'est comme la ville: les rayures jaunes et noires, des marques de voitures; le bruit répétitif et continu, celui des enfants. Dommage qu'il faille le silence de la campagne pour apprécier ce qui est à portée d'yeux.

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Christian Bobin sur une table de plastique, le soleil couchant, une bière à demie-versée. Christian Bobin sur une table de bois, le soleil absent, une bière à demie-dépensée. La vie à la campagne n'est pas celle de la ville: on peut la vivre à voix haute sans peur de déranger.

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Les ombres existent sans l'ombre des édifices. Même chose pour l'eau, qui ne doit pas être contenue dans du verre. Laissez les hommes sans frontières, ils en verront tout de même.

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Un homme tond la pelouse, au loin, le bruit du moteur, dans l'air, envahit le silence, l'habite. Le son des pales qui fouettent les brindilles retentira lorsqu'il aura terminé sa tâche. C'est fou ce que l'écho peut retenir, quand le vent s'emmêle. L'homme fuit sa femme pour se retrouver, seul, au commande de sa machine, maître éphémère des directions. L'amour, c'est un peu comme le vrombissement d'une tondeuse: même éteint, par une belle journée si l'on tend l'oreille, de doux murmures en emplissent l'air.

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Christian Bobin, Autoportrait au radiateur.
Suggestion bien involontaire de Charles Bolduc. Merci pour cette découverte.

21.8.08

Sans nom devant l'image

À chaque souffle,
qu'il soit court, douleur ou à bout, l'humain
est.
Tel qu'il est, qu'il le veut, tel quel. Roulement de tambour,
d'yeux, roulement cyclique devenu routine. La vie, c'est ça,
du moins
la mienne. Un roulement incertain, fragile, une esquisse, et
puis, une grande respiration déjà expiée.
S'approcher de l'indéfini, d'un rêve qui laisse sans souffle. Si je pouvais arrêter le temps
de s'écouler, le vent
de s'épancher
sur nos carcasses frêles
si je pouvais lui donner un nom,
à ce paradis,
voici ce qu'il en serait: